Pour lui, la danse est une forme d’illusion, un instant unique qui offre un détournement du réel. Directeur artistique de la célèbre compagnie de danse israélienne Batsheva ensemble, le chorégraphe Ohad Naharin revisite, dans Deca Dance, ses années de travail au sein de la compagnie.
Sans conteste l’un des talents les plus affirmés de la création israélienne, Emanuel Gat – remarqué par le chorégraphe Nir Ben Gal – signait dès 1994 un solo à la musicalité patente. Depuis, de Voyage d’hiver à sa version épicée du Sacre du printemps en passant par le récent Variations d’hiver, Emanuel Gat confirme ses dons.
Millepied compose là des partitions d’aujourd’hui, en conservant un certain romantisme mais parées de couleurs pop.
Un spectacle enregistré dans le cadre de la 15ème Biennale de la Danse de Lyon, qui donne l’occasion de découvrir ce qui se fait de mieux en matière de danses urbaines. Des corps virtuoses au service d’une danse rarement encore proposée à la télévision.
Après 17 créations présentées à travers le monde, ce spectacle confirme la liberté et la force d’invention du chorégraphe.
A onze ans, Dada Masilo tombe amoureuse du Lac des cygnes et se promet d’en créer une version personnelle. Elle s’y consacre à 26 ans et fait exploser joyeusement les codes du ballet romantique avec un seul mot d’ordre : être iconoclaste.
Comme à chacun de ses spectacles, le Tokyoïte Saburo Teshigawara surprend parses propositions d’une rare beauté plastique alliées à une démarche chorégraphique constante.
Un ballet créé par Maliphant, un des meneurs de la vague chorégraphique anglaise, et inspiré par les sculptures d’Auguste Rodin. Ou la rencontre d’un génie des formes et d’un surdoué du geste.
La jeune fille et la mort peut être envisagée comme une réflexion et un regard sur la place du romantisme dans la société contemporaine et dans l’art chorégraphique d’aujourd’hui.